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ALICE!

Un texte d'd'Emmanuelle Jimenez

Dans une mise en scène de Gabrielle Lessard

Équipe de Production 

Assistance à la mise en scène:                                                                  Heldy Zack Soupraya 

Conception d'éclairage:                                                                              Océane Savoie

Conception sonore:                                                                                     Mickael Paré

Conception Décor:                                                                                      Cassandre Chatonnier

Conception Costume: 

                          Victoria Laberge

Conception d'Accessoires: 

                          Cédric Lord

Direction Technique et de Production:                                                        Noémie Fournier 

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Présenté à la Salle Léon-Ringuet, au Cégep de Saint-Hyacinthe

BURGER KING

MISE EN CONTEXTE

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MOT DE LA METTEURE EN SCÈNE

« La Reine dit : " Qu’on lui tranche la tête! " (La phrase qu’elle prononçait toujours quand elle était en colère.) Et c’est pourquoi Alice répondit : " Qui se soucie de votre avis, à vous autres? Vous n’êtes qu’un jeu de cartes! » Et Alice de découvrir par la suite que les cartes n’étaient que quelques feuilles tombées de l’arbre, que le vent avait plaquées contre son visage. Ne serait-ce pas délicieux que de faire, tout comme Alice, un curieux rêve et d’être entrainés de l’autre côté du miroir? C’est ce que nous proposent les finissantes et les finissants de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe : une recréation des aventures d’Alice au pays des merveilles. Depuis leur parution en 1865, les personnages d’Alice, du Chapelier fou à la Reine de cœur, ont enchanté des générations de lecteurs, petits et grands. Et combien d’artistes sont entrés en dialogue avec l’œuvre de Lewis Carroll : de Fanfreluche au cinéaste Tim Burton, en passant par Walt Disney. Récemment, c’est l’autrice Emmanuelle Jimenez, celle-là même qui a adapté le film Le roi danse sur la scène du Théâtre Denise Pelletier l’automne dernier, qui s’est emparée de ces merveilleux récits pour un spectacle créé sur la scène du Trident à Québec en 2022. Son adaptation renaît deux ans plus tard, attire notre regard sur les aliénations de la société actuelle et s’affirme tel un plaidoyer fantaisiste en faveur de l’enchantement et de l’imagination. Ce fabuleux voyage dans le terrier du Lapin blanc sera mené par la metteuse en scène Gabrielle Lessard. Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Gabrielle s’investit dans la création et s’intéresse autant à la mise en scène qu’à l’écriture et au jeu. Son dernier texte, La Blessure, a été créé à l’Espace Libre au printemps 2022. À l’automne 2022, elle signait la mise en scène de Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles à La Licorne et l’automne dernier, elle présentait Judy au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, un hommage à l’artiste visuelle Judy Chicago dont elle était à la fois l’autrice et la metteuse en scène. Partons pour le pays des merveilles! J’ai lu les vœux du Nouvel An de ma chroniqueuse préférée (Nathalie Plaat) avec beaucoup d’intérêt cette année. « Un peu comme Alice, qui suit le Lapin blanc jusque dessous le monde terrestre, vers un monde étrange et merveilleux, je nous souhaite de cultiver la curiosité de ce qui nous échappe, de ce qui nous surprend, de ce qui n’était pas prévu à l’horaire. Je nous souhaite de rencontrer des dizaines de lapins blancs qui nous guideraient, sans trop qu’on s’en rende compte, vers des mondes intérieurs encore insoupçonnés, peu connus de nous, qui nous feraient élargir la cartographie de nos territoires personnels. Je nous souhaite d’oser, comme la courageuse Alice, prendre le thé avec nos fous intérieurs, modifier les perceptions que nous avons de nous-mêmes, faire le voyage qui nous permettrait de nous transformer pour devenir quelqu’un de plus au courant de ce qu’il porte en lui, et qui, de ce fait, serait forcément plus ouvert, moins jugeant, plus apte au vivre-ensemble. » Je m’apprêtais à plonger dans la mise en scène de ce spectacle, accompagnée d’une équipe aussi généreuse que talentueuse. Cet article m’a donné le courage d’aller à la rencontre de ce texte surprenant, libre et aussi très dur par la lucidité qu’il impose dans la lecture de personnages qu’il serait si facile d’appréhender que par la blague, la folie. Loin d’être des entités fantastiques, ils sont les parts sombres d’humanités blessées, des mécanismes de défense et les rouages d’un monde qui nous isole les uns des autres. La passion encore intouchée des finissants et de l’équipe de professeurs a été un cadeau. Tous ensemble, nous avons navigué librement dans tout ce que rencontrait Alice dans ce tunnel souterrain qui plonge au plus profond d’elle, dans des zones de son être qui réclament de l’amour, du sens et de l’écoute. Prenons soin de cet art qu’est le théâtre, car il est le lieu de rencontre des énergies, des idées, des révoltes de l’intelligence qui déstabilise et de la quête d’amour qui est à portée de toutes nos Alices intérieures si nous avons le courage de ce que décrit avec tant d’éloquence Plaat. Je vous souhaite de travailler avec chacun de ces artistes qui portent en eux le feu sacré de cet art.

APERÇU 

Quelques photos /puisque la mémoire visuelle ne suffit pas.
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